L'Union française de l'électricité propose un permis de conduire spécifique aux véhicules électriques, visant à renforcer l'adoption de ces véhicules et à rendre le processus d'obtention plus accessible.
Lors d'une présentation du 22 décembre, l'UFE a dévoilé un plan ambitieux pour "électrifier la France", incluant l'idée d'un permis de conduire moins coûteux, semblable à celui délivré pour les boîtes automatiques. Cette initiative pourrait favoriser la transition écologique en facilitant l'accès aux véhicules à zéro émission, tout en contribuant à l'objectif de neutralité carbone fixé pour 2050.
Les partisans de cette mesure avancent qu'elle offrirait non seulement une alternative financièrement avantageuse pour les futurs conducteurs, mais également une formation adaptée à la conduite électrique. En effet, l'examen de ce permis pourrait être réalisé après seulement 13 heures de conduite, comparé aux 20 heures requises pour le permis B classique.
Des aides pour les auto-écoles ?
L'UFE propose également plusieurs pistes de soutien pour les auto-écoles, notamment l'acquisition de véhicules électriques à double commande, avec la possibilité de prêts à taux zéro. Ce type d'aide pourrait s'étendre aux particuliers souhaitant s'équiper d'un véhicule électrique via un contrat de leasing.
Cependant, la réaction des professionnels du secteur est mitigée. Marie Martinez, directrice d'une auto-école et vice-présidente de l'Unic, souligne que le permis adapté pour les voitures électriques existe déjà sous la forme du permis pour boîtes automatiques. "Cette simplification me paraît inutile, car les règles actuelles offrent déjà suffisamment de flexibilité pour apprendre à conduire des véhicules électriques", affirme-t-elle dans un entretien avec TF1.
La proposition de l'UFE a également suscité des réflexions parmi les experts et les acteurs du marché automobile, qui questionnent son impact sur la sécurité routière et l'éventuelle dévalorisation du permis classique. Ce débat est essentiel alors que la France s'engage de plus en plus vers une mobilité durable et responsable.







