À l'approche des élections municipales de 2026, David Robo, maire de Vannes, se trouve dans la ligne de mire avec son bilan environnemental. En 2020, il avait promis que l'énergie renouvelable représenterait 20 % de la consommation d'électricité de la ville. Bien que les résultats soient difficiles à évaluer, le rapport de développement durable 2023 mentionne l'installation de panneaux solaires dans plusieurs lieux clés, notamment aux parkings Montaigne, Bilaire et Chorus, visant à produire 510 MWh par an. Ces initiatives sont déjà visibles, et des effets bénéfiques commencent à se faire sentir.
Dans une nation où les préoccupations écologiques gagnent en importance, des experts, tels que Jean-Marc Jancovici, soulignent la nécessité de ces actions. "La transition énergétique est non seulement cruciale pour lutter contre le changement climatique, mais aussi pour garantir un avenir durable aux générations futures", déclare-t-il lors d'une conférence récente. Les Vannetais, quant à eux, observent et évaluent ces efforts alors qu'ils se préparent à voter.
Par ailleurs, d'autres mesures comme l'introduction de l'alimentation biologique dans les cantines et l'aménagement de parcs urbains participent à ce bilan. Les retours des citoyens, comme ceux recueillis par Ouest-France, révèlent un mélange d’optimisme et de scepticisme. "Bien que ces efforts soient louables, il reste beaucoup à faire pour vraiment transformer Vannes en une ville modèle sur le plan écologiques", souligne une habitante interrogée.
Les prochaines élections municipales de 2026 seront un moment crucial pour David Robo. Les électeurs choisiront s'ils estiment que les engagements de leur maire en matière de durabilité et d'environnement sont suffisamment concrets. Alors que Vannes navigue en eaux politiques tumultueuses, les actions de Robo en faveur de l’environnement pourraient bien déterminer non seulement son avenir, mais également celui de la ville.







