Ce jeudi 11 novembre, une foule enthousiaste s’est pressée devant la librairie Arcadia, située dans le 12e arrondissement de Marseille. Les Marseillais s’étaient déplacés en nombre pour rencontrer Nicolas Sarkozy, qui dédicaçait son dernier ouvrage, Le journal d’un prisonnier. En quelques heures, les 800 exemplaires étaient écoulés, témoignant de l’intérêt persistant autour de l’ancien président.
« M. Sarkozy, c'est un honneur de vous rencontrer pour la première fois », s'est émerveillé Alain, 72 ans, en demandant la célèbre photo en selfie. Ces mots, parmi tant d'autres, mettent en lumière le rapport particulier que l'ex-chef d'État entretient encore avec une partie de l'électorat. Malgré ses années de controverse, notamment à travers l'affaire Bygmalion, son aura semble intouchable, en particulier dans des bastions de la droite comme Marseille.
Dans cette ville emblématique, Sarkozy a également été interrogé sur l'union des droites, une question toujours brûlante. Des experts tels que le politologue Pierre Martin soulignent que la stratégie de rassemblement des droites pourrait être clé pour les prochaines élections. « Il est crucial que les leaders de la droite française unissent leurs forces s'ils veulent rivaliser avec la montée du populisme », a-t-il confié lors d'un récent entretien.
Parmi la foule, de nombreux admirateurs ont manifesté leur soutien inconditionnel. Cependant, d'autres voix, comme celle de Marie, une jeune militante, expriment des doutes quant à sa capacité à rassembler efficacement : « Les anciennes divisions restent présentes, même si Sarkozy appelle à l'unité. Cela nécessitera un vrai travail de fond ».
Ce passage à Marseille, qui a semblé être un succès sur le plan de l'enthousiasme populaire, soulève de nombreuses questions sur l'avenir immédiat de la droite française. Comme le dit souvent l'ancien président : « Le meilleur est à venir, mais cela nécessitera un effort collectif. »







