Une tragédie s'est produite dans la nuit de Noël à Marseille, où une femme de 43 ans a perdu la vie après avoir chuté du quatrième étage d'un immeuble. Son compagnon, âgé de 35 ans, a été mis en examen pour homicide aggravé, aggravé par la condition de conjugalité et l’état d’ivresse.
D’après les autorités, l'accident a eu lieu autour de 20 heures dans la tour Bel Horizon, située en plein cœur de la ville. Malgré une intervention rapide des marins-pompiers, la victime, de nationalité algérienne et mère de trois enfants, a été déclarée morte peu après sa chute.
Les circonstances de cet incident tragique sont d'autant plus troublantes, car l'appartement du couple présentait des signes de lutte, notamment des traces de sang et des morceaux de bouteilles brisées, laissant présager un affrontement. Selon une source proche de l'enquête citée par l'Agence France-Presse, le conjoint était en état d'ivresse et tenait des propos incohérents lors de son interpellation.
Le parquet de Marseille a ouvert une information judiciaire pour élucider cet événement tragique. Fait inquiétant, une enquête antérieure sur des violences conjugales entre le couple avait été classée sans suite l'an dernier, faute de preuves suffisantes. Cette situation appelle à une réflexion sur la montée de la violence conjugale en France.
En 2024, les rapports de la mission interministérielle pour la protection des femmes (Miprof) ont montré que le nombre de féminicides a connu une augmentation alarmante, avec 107 femmes tuées dans des contextes conjugaux, soit une hausse par rapport aux 96 cas déplorés en 2023. Des experts en criminologie soulignent la nécessité d’une sensibilisation accrue et d'un meilleur soutien pour les victimes de violence domestique.
Ce drame fait écho à de nombreux cas tragiques, rappelant l'urgence d'agir pour protéger ceux qui se trouvent dans des situations de danger en France.







