Une rencontre gourmande entre les cultures japonaises et péruviennes.
Une histoire de fusion culinaire
Le terme nikkei évoque un mélange de saveurs pour les amateurs de gastronomie. Cette fusion culinaire prend ses racines dans la fin du XIXe siècle, lorsque le Japon a commencé à envoyer des immigrants au Pérou. Les traditions culinaires japonaises se sont alors enrichies des ingrédients et des techniques péruviennes, créant ce qu'on appelle aujourd'hui la cuisine nikkei.
Le mariage des saveurs
Les chefs nikkei, comme Lucas Felzine, apportent une touche unique à cette cuisine en intégrant des éléments des deux côtés. Par exemple, un ceviche traditionnel peut être rehaussé de sauce soja ou d'épices andines, transformant chaque plat en une œuvre d'art savoureuse. Le chef Felzine, qui a fondé le restaurant Uma à Paris, explique que cette mixité crée une expérience culinaire qui va au-delà des simples saveurs. "L'umami japonais rencontre le piquant sud-américain, ouvrant ainsi la voie à une palette de goûts inédite", déclare-t-il.
Un engouement croissant
Au fil des années, l'engouement pour le ceviche nikkei n'a cessé de croître. Des restaurants comme Coya et Vesper, en France et ailleurs, attirent de plus en plus de clients grâce à leurs plats colorés et pleins de fraîcheur. Le ceviche devient un emblème contemporain, tout comme le sushi l'a été auparavant. Les chefs cherchent des moyens d'intégrer des ingrédients locaux tout en préservant l'essence de cette cuisine fusion, rendant chaque plat unique et créatif.







