Les employés du site Orange à Marseille, récemment redistribués après une fermeture de quinze jours en raison d'actions liées au narcotrafic, expriment une profonde inquiétude quant à leur sécurité. Sébastien Crozier, président de la CFE-CGC d'Orange, a déclaré sur Franceinfo : "Les salariés ont peur de revenir". Cette situation inquiétante s'est aggravée dans le quartier de Saint-Mauront, où des conflits de gangs font régner une atmosphère de peur.
La préfète de police déléguée des Bouches-du-Rhône a annoncé des mesures de sécurité renforcées pour assurer le retour des employés. Malgré ces promesses, les responsables syndicaux craignent que les mesures ne soient pas à la hauteur des réalités vécues dans ce quartier sensible. Selon des sources locales, le trafic de drogue et les tensions qui en découlent ont créé un climat d'insécurité palpable. Les conséquences des événements récents ont non seulement affecté les opérations de l'entreprise mais aussi la confiance des salariés envers leur environnement de travail.
Face à cette situation, des psychologues du travail soulignent l'importance de garantir un espace sûr pour que les employés puissent effectuer leurs tâches sans crainte. La question qui reste en suspens est de savoir si les mesures mises en œuvre seront suffisantes pour apaiser les angoisses des salariés. Le retour des 800 employés est donc non seulement un enjeu économique, mais aussi un défi humain pour l'entreprise.







