Le mardi 16 décembre, une alerte à la bombe a conduit à l'évacuation du lycée Joséphine-Baker à Sarlat, en Dordogne, après qu'une inscription menaçante ait été découverte dans les toilettes de l'établissement. Les autorités locales, en coordination avec la gendarmerie, ont pris la décision d'évacuer le bâtiment pour assurer la sécurité des élèves et du personnel. Six heures plus tard, les démineurs et les maîtres-chiens, dépêchés depuis la brigade de gendarmerie des transports aériens de Mérignac, ont confirmé qu'il s'agissait d'un canular.
Les conséquences de cette fausse alerte ont été significatives pour les commerçants locaux. En raison de la fermeture de la route départementale 57 et de l'évacuation du lycée, de nombreux commerces situés à proximité ont dû cesser leur activité pendant plusieurs heures, entraînant un préjudice économique important en cette période précédant les fêtes.
« Le préjudice est évident », a souligné un représentant de la chambre de commerce local. « La période des fêtes est cruciale pour beaucoup d'entreprises. » Les riverains ont également été touchés, étant dans l'impossibilité de reprendre leurs véhicules jusqu'à ce que les lieux soient sécurisés.
À la fin de l'opération de désamorçage, vers 20h15, la proviseure, Françoise Correia, a reçu les clés du lycée et a pu annoncer la reprise des cours prévue pour jeudi 18 décembre. Cependant, une enquête a été ouverte pour tenter d'identifier l'auteur de cette mauvaise blague.
Les autorités exaspérées par de telles actions soulignent la gravité de ces actes, qui mobilisent des ressources considérables et créent une panique inutile. Selon plusieurs experts, de tels canulars pourraient contrarier la coordination des interventions d'urgence, et des sanctions sévères pourraient être engagées envers les responsables. Les gens doivent comprendre que cela dépasse le cadre de l'humour ; il s'agit d'une question de sécurité publique.







