Dans le cadre du projet industriel de Fos-Berre, l'État a récemment exprimé des réserves concernant la déclaration d'utilité publique, reportant sa décision. En effet, les autorités demandent à RTE (Réseau de Transport d'Électricité) de renforcer les études liées à la ligne à haute tension (THT) qui devrait fournir 4 GW d'énergie d'ici 2030. Cette démarche vise à garantir la pérennité et l’acceptabilité du projet face aux enjeux environnementaux, jugés cruciaux par le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Jacques Witkowski.
Ce dernier a pris la parole après la consultation publique menée par la Commission Nationale du Débat Public (CNDP), mettant en avant l'importance économique manifeste du projet tout en insistant sur la nécessité de revoir certaines propositions. « Nous devons veiller à ce que les préoccupations de la population soient pleinement intégrées au projet », a-t-il déclaré, ajoutant que des améliorations substantielles doivent être apportées.
Ce projet, qui ambitionne de soutenir la transition énergétique de la région, suscite aussi des inquiétudes. Des spécialistes du domaine, tels que le climatologue Jean-Marc Jancovici, affirment que « sans une approche rigoureuse centrée sur l'impact environnemental, ces projets pourraient se heurter à de vives résistances de la part du public ». Le dialogue se poursuit donc, alors que les débats sur l'équilibre entre développement industriel et protection de l'environnement sont plus actuels que jamais.







