Samedi soir, un tragique drame a secoué le 14ème arrondissement de Marseille. À 21 heures, un jeune homme d'environ 20 ans a été mortellement blessé par balles au boulevard Jourdan. Les premiers éléments de l'enquête laissent penser qu'il a été abattu par des tireurs circulant en voiture. À leur arrivée, les secours n'ont pu que constater son décès.
La violence qui gangrène certaines zones de la cité phocéenne continue de susciter une vive inquiétude. Selon un rapport de l'AFP, depuis le début de l'année, 17 homicides, en grande partie attribués au trafic de drogues, ont déjà été enregistrés dans les Bouches-du-Rhône.
Le profil de la victime reste pour l'heure inconnu, ce qui soulève des questions sur les motivations qui ont conduit à ce meurtre. Dans un contexte où la lutte contre les trafiquants est d'actualité, la situation dans la région ne fait qu'empirer. Benoît Besson, criminologue à l'Université de Marseille, rapporte que « la violence liée aux trafics de stupéfiants monte en flèche, faisant de plus en plus de victimes innocentes ».
Un incident similaire s'est produit récemment, le 13 novembre dernier, alors que Mehdi Kessaci, un jeune homme de 20 ans et petit frère d’un militant écologiste, avait également été tué dans des circonstances troublantes, suscitant une onde de choc dans la communauté.
La police judiciaire a été saisie pour mener une enquête approfondie. Alors que la pression sur les autorités s'intensifie, les citoyens se demandent quelles seront les prochaines mesures pour contrer cette spirale de violence. Emmanuel Macron, lors d’une visite récente à Marseille, a affirmé que les trafiquants « sont en train de perdre la bataille », mais ces promesses doivent maintenant se traduire par des actions concrètes sur le terrain.







