Le 2 octobre 2025, Bruno Bourjac, maire de la commune de Sainte-Croix-du-Verdon, a été déclaré coupable par le tribunal correctionnel de Digne-les-Bains de violences envers son fils âgé de 11 ans. Cette décision a entraîné une condamnation à quatre mois de prison avec sursis, accompagnée d'une période probatoire de deux ans et d'obligations de soins, rapportent de nombreuses sources locales.
Initialement, Bourjac avait exprimé son intention de contester cette décision, indiquant qu'il souhaitait faire appel. Cependant, selon le procureur de la République de Digne-les-Bains, Antoine Pesme, il a finalement choisi de ne pas le faire. "Bruno Bourjac n’a pas fait appel de la condamnation du 2 octobre 2025, qui est désormais définitive", a-t-il affirmé.
Cette affaire a suscité de nombreuses réactions dans la région, où le maire faisait face à un profond désaccord sur sa conduite. Des psychologues et des experts en droit familial soulignent l'impact de telles violences sur les enfants et la nécessité pour les parents de chercher des solutions constructives au lieu de recourir à la violence.
Des voix s'élèvent également parmi les habitants de Sainte-Croix-du-Verdon, certains exprimant leur choc face aux accusations. "C'est déconcertant de voir un homme en position de pouvoir impliqué dans de telles affaires", a déclaré un résident souhaitant rester anonyme.
Même si Bourjac a choisi de ne pas faire appel, cette situation risque d'affecter son mandat et sa réputation, d'autant plus que des questions persistent sur son aptitude à diriger une commune en tant que représentant public. La communauté locale attend des éclaircissements et une certaine forme de responsabilité de la part de son élu.







