Dans une opération coordonnée, les forces de l'ordre ont interpellé un jeune homme de 19 ans, soupçonné de revendre illicitement des feux d'artifice à Éragny-sur-Oise, dans le Val-d’Oise, le 30 décembre. Le suspect, habitant de Seine-Saint-Denis, a été surpris sur le parking du centre commercial Art de vivre avec un arsenal pyrotechnique qui comprenait 26 mortiers et 1 500 euros en espèces.
Cette intervention fait suite à une enquête menée par la Division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) du Service interdépartemental de police judiciaire (SIPJ) du Val-d’Oise. Selon des sources locales, la période des fêtes voit souvent une augmentation des annonces sur les réseaux sociaux pour des ventes illégales de feux d'artifice, souvent importés de Belgique ou d'Allemagne.
Une vigilance accrue pendant les fêtes
Les enquêteurs ont commencé par examiner des comptes anonymes sur TikTok et Snapchat. C'est ainsi qu'ils ont repéré une annonce pour des « chandelles romaines », des feux d'artifice classés F3. En se faisant passer pour des acheteurs, ils ont convenu d'un rendez-vous qui a abouti à son arrestation lorsque le vendeur a ouvert le coffre de son véhicule.
Pour prévenir tout incident durant les célébrations de fin d’année, la préfecture a décrété le 18 décembre des arrêtés interdisant temporairement la détention de feux d'artifice et de carburant du 21 décembre au 2 janvier. Ces mesures visent à éviter les incendies volontaires et les confrontations entre le public et les forces de police.
Les experts en pyrotechnie soulignent que la vente illégale de feux d'artifice non contrôlés pose de sérieux risques de sécurité. Le Parisien rappelle qu'une réglementation stricte est essentielle pour garantir la sécurité des citoyens.







