Un weekend festive s'est légèrement assombri à Carhaix, en Bretagne, lors d'une rave party à laquelle plus de 2.500 participants ont assisté. Organisée en marge des célèbres Trans Musicales, cette fête s'est tenue dans un ancien site industriel d'Entremont, attirant de nombreux fêtards dès le début des festivités.
Le calme a été perturbé dimanche après-midi lorsque le son de la musique a été interrompu, entraînant une escalade de tensions entre les fêtards et les forces de l'ordre. Selon un communiqué de la préfecture, les organisateurs ont tenté de bloquer les sorties en disposant des véhicules, empêchant ainsi les participants de quitter les lieux.
À l'heure où plusieurs individus cagoulés se regroupaient pour allumer des feux à proximité, les gendarmes ont été mobilisés pour gérer la situation. Vers 22h40, de nouveaux incidents ont éclaté, alors que certains fêtards ont essayé de forcer le contrôle des forces de l'ordre. Des projectiles tels que des pierres, des bouteilles et des mortiers d'artifice ont été lancés, causant des blessures légères à quatre gendarmes.
La situation a nécessité le déploiement de plus de 200 militaires, soutenus par des équipes cynophiles et l'utilisation de drones pour surveiller les lieux. Le procureur de Brest a annoncé qu'un bilan des procédures judiciaires serait communiqué dans la journée, concernant les infractions constatées sur le site.
Face à cet événement, des experts en sécurité pointent du doigt l'essor des rave parties clandestines en France, souvent conduites en marge de grands festivals. Pour ces spécialistes, des mesures plus rigoureuses pourraient être nécessaires pour encadrer ces rassemblements afin d’éviter des débordements similaires à l'avenir.







