Lors de l'élection de Miss France 2026, un incident inattendu a éclaté autour de Miss Aquitaine, Aïnoh Lahitete, et de Miss Provence, Julie Zitouni. Le concours, qui a eu lieu le 6 décembre à Amiens, a été terni par des commentaires déplacés des deux jeunes femmes vis-à-vis des finalistes qui n'ont pas manqué de faire réagir le public.
Dans une vidéo diffusée sur les réseaux sociaux par l'influenceur Aquababe, les deux candidates ont été vues réagissant avec acrimonie à la sélection des douze finalistes, expliquant que, selon elles, le top était biaisé. “C’est quoi ce top 12, s'il vous plaît ?” s’insurge Miss Aquitaine. À ses côtés, Miss Provence ne se retient pas et lâche : “Il n’y a que des grosses p*****”. Bien qu’elle tente de modérer ses propos en ajoutant “pas toutes, mais beaucoup”, la séquence a rapidement suscité un tollé, beaucoup soulignant que ces déclarations donnaient une mauvaise image des candidates.
Face à l'ampleur de la controverse, les deux jeunes femmes ont dû faire preuve de regret. Sur Instagram, Julie Zitouni a exprimé que ses mots étaient maladroits et ne reflétaient pas ses véritables sentiments. Elle a tenté de justifier ses mots en affirmant qu’elle les avait utilisés dans un sens plus amical que péjoratif, arguant qu’elle voulait simplement dire “les veinardes” ou “les chanceuses”. Miss Aquitaine a également pris la parole, assurant qu’elle regrettait profondément son attitude, reconnaissant avoir agi sous le coup de l'émotion sans mesurer la gravité de ses propos. "Ces mots ne reflètent pas les valeurs que je défends", a-t-elle ajouté.
Ce type de polémique n'est pas nouveau pour le concours qui a souvent été critiqué pour ses normes et attentes en matière de beauté. Selon certains experts en communication, ces incidents soulignent la pression énorme ressentie par les candidates et les attentes irréalistes souvent placées sur elles. "Il est crucial que les candidats comprennent l'impact de leurs mots, surtout dans une ère où chaque commentaire peut être diffusé immédiatement", a déclaré un sociologue spécialisé dans la culture contemporaine.
Les réactions sur les réseaux sociaux ont été vives, beaucoup jugeant que les candidates ont été de “mauvaises perdantes”. Le comité Miss France, quant à lui, aurait considéré la situation sérieusement et pourrait envisager des mesures pour éviter de tels incidents à l'avenir. En attendant, les excuses des deux miss semblent être un premier pas vers la réconciliation avec leurs camarades du concours.







