Le Congrès des États-Unis a voté mercredi un texte déterminant la stratégie de défense pour 2026, marquant ainsi un fort engagement envers ses alliés européens, qui contraste avec les récents discours de Donald Trump. Cette décision souligne la continuité des alliances en un moment où la sécurité internationale est plus cruciale que jamais.
Le National Defense Authorization Act (NDAA), approuvé par des voix largement favorables au Sénat, fixe un budget militaire dépassant les 900 milliards de dollars, soit une augmentation de cinq milliards par rapport aux prévisions précédentes. Le soutien bipartisan à ce texte reflète une volonté commune d'aborder les défis sécuritaires mondiaux avec fermeté.
John Thune, le leader de la majorité républicaine, a fortement plaidé pour la nécessité d'une « paix par la force » lors des débats, en mettant l'accent sur des mesures concrètes telles que la construction de nouveaux navires militaires pour contrer les ambitions navales de la Chine. Cependant, il a également évoqué un soutien accru à l’Ukraine, avec des investissements américains de 400 millions de dollars pour continuer à soutenir la résistance contre l'invasion russe.
Il est important de noter que cette législation stipule que les troupes américaines en Europe ne peuvent pas descendre en dessous de 76.000 sans une justification appropriée au Congrès, renforçant ainsi l'engagement des États-Unis envers la sécurité européenne malgré les critiques d'un certain nombre de parlementaires républicains plus isolationnistes.
Alors que les tensions géopolitiques montent, notamment au sujet de la Russie et du Venezuela, cette nouvelle stratégie montre la détermination des États-Unis à maintenir une présence militaire significative en Europe. Cela contrasta avec les déclarations passées de Trump, qui avait minimisé l'importance de l'OTAN.
Des experts en relations internationales estiment que cette manœuvre est non seulement un message fort envoyé à l'Europe, mais également une réponse aux inquiétudes croissantes concernant la sécurité mondiale. D’après une analyse de l’Institut français des relations internationales, « l’axe des alliances est fondamental pour contrer la menace que représente la Russie sur le continent européen ».
En somme, cette démarche du Congrès américain pourrait servir à corriger le tir des politiques passées, tout en renforçant le rôle des États-Unis comme garant de la sécurité en Europe dans un monde instable. La législation, avec ses répercussions importantes, mérite l’attention de tous les acteurs politiques et économiques responsables.







