Marseille (AFP) – Le deuxième détenu, âgé de 19 ans et originaire de Marseille, qui s'était évadé de la prison de Dijon à la fin novembre, a été arrêté jeudi matin à Marseille. Cette arrestation a été confirmée par des sources proches de l'enquête, suivant une première information de BFMTV.
Le fugitif avait réussi à s’échapper avec un complice, également rattrapé depuis. Selon les autorités, l'interpellation a été menée avec succès par la Brigade de recherche et d'intervention (BRI) des Bouches-du-Rhône, en collaboration avec la Brigade nationale de recherche des fugitifs (BNRF), dans un secteur connu pour son activité criminelle, la cité des Rosiers.
Le parquet de Dijon a validé l'arrestation sans fournir d'informations supplémentaires. Ce fugitif, classé comme "potentiellement dangereux", faisait l'objet d'une notice rouge d'Interpol et était en détention provisoire suite à des accusations de tentative d'assassinat et d'association de malfaiteurs.
L’évasion avait eu lieu le 27 novembre, lorsque les deux détenus avaient scié les barreaux de leur cellule, utilisant une lame de scie à métaux qui aurait été livrée par drone. Cet incident a mis en lumière les failles de sécurité dans la maison d'arrêt de Dijon, un établissement jugé vétuste.
L’autre évadé, un homme de 32 ans placé en détention pour violences conjugales, avait été repris rapidement, seulement 24 heures après la fuite, à Saône-et-Loire. Une opération coordonnée à Besançon a également permis d’interpeller un complice, âgé de 19 ans, qui a depuis été mis en examen pour complicité.
Des experts pointent du doigt l'inefficacité des mesures de sécurité dans certaines prisons françaises, soulignant que ce type d'évasion pourrait inciter à des réflexions sur les méthodes de surveillance et de contrôle au sein de ces établissements. Le Monde a récemment publié un article approfondi sur le sujet, faisant état de plusieurs incursions technologiques, comme l'utilisation de drones, qui compliquent le travail des autorités.







