En pleine préparation des municipales de 2026, Sébastien Delogu, candidat de La France Insoumise (LFI) à Marseille, a récemment secoué le paysage politique local. Avec Manuel Bompard, il a déposé à l'Assemblée nationale trois propositions de loi, dont l'une vise à supprimer la métropole Aix-Marseille Provence dans un délai de trois mois.
Cette initiative fait écho au projet Marseille en vrai, en réponse à l'approche Marseille en grand du gouvernement d'Emmanuel Macron. En effet, beaucoup voient dans la métropole une entrave au développement harmonieux de Marseille, citant une centralisation des décisions qui pourrait desservir les intérêts des quartiers.
Des experts en urbanisme, comme Laurent Guichard, soulignent que “la suppression de la métropole pourrait permettre une gestion plus souple des projets urbains”, tandis que d'autres, comme Sophie Leclerc, affirment que cela ajouterait une complexité à l'organisation locale. Les retours des habitants divergent également : certains craignent un retour en arrière et une diminution de services, tandis que d'autres espèrent plus de proximité avec les décisions qui les concernent.
Les propositions de loi comprennent également un renforcement de l'encadrement de la pause méridienne dans les écoles et une accessibilité totale des réseaux de transports collectifs. Ces mesures cherchent à répondre aux réclamations croissantes des parents et usagers.
Alors que les élections municipales approchent, le débat sur l'avenir de la métropole et des services publics prend une ampleur nouvelle. LFI semble déterminé à repositionner la discussion sur le local, dans un contexte où les critiques sur la gouvernance actuelle se multiplient. Marseille, une ville aux facettes multiples, se retrouve une fois de plus au cœur des enjeux politiques.







