L'antenne locale de SOS Racisme à Strasbourg a récemment publié un soutien fort à trois candidats aux élections municipales, qui ont été la cible de commentaires racistes sur les réseaux sociaux. Ces attaques soulignent l'absence de place du racisme dans le débat public, un message maintes fois répété par l'organisation.
Dans un message diffusé sur les réseaux sociaux, SOS Racisme Alsace a exprimé son indignation face à la violence des commentaires subis par ces candidats. Cem Yoldas, représentant de l'extrême gauche, a été spécialement mentionné après avoir été victime d'insultes racistes en ligne. L'association a qualifié ces attaques d'« ignobles et intolérables ».
La situation s'est aggravée avec les candidatures de Mohamed Sylla (Utiles) et Fahad Raja Muhammadet (Mouvement populaire indépendant), qui ont également reçu des commentaires inacceptables suite à leurs annonces. SOS Racisme a condamné fermement ces actes dans plusieurs déclarations, réaffirmant que le racisme doit être combattu à tous les niveaux.
Une vigilance renforcée durant la campagne électorale
Caroline Soubiès, secrétaire générale de l'association, a précisé que ces attaques revêtent une gravité particulière dans un contexte électoral, où elles peuvent avoir un impact psychologique dévastateur sur les candidats et dissuader d'autres personnes issues de la diversité de se présenter. Cela pose un réel problème de représentation dans notre démocratie.
« Si nous observons une diminution des candidatures parmi les personnes issues de la diversité, cela pourrait altérer la voix de notre société », a averti Soubiès. La loi française sanctionne ces propos, autorisant des amendes sévères et des peines de prison pour leurs auteurs.
Pour SOS Racisme, il est essentiel d'apporter un soutien aux victimes et d'encourager toute personne subissant des attaques racistes à dénoncer ces actes et à porter plainte.
Dans cette dynamique, l'association se réserve le droit de saisir la justice si ces comportements continuent d'être tolérés. Elle rappelle que l’indifférence face à ces attaques peut mener à une banalisation de la haine, accrue par l'anonymat des réseaux sociaux. Le travail de SOS Racisme est d'autant plus crucial dans cette période où chaque voix doit être entendue et respectée.







