À partir du 1er janvier 2026, les privilèges associés à la fonction d’ancien Premier ministre et ancien ministre de l’Intérieur seront drastiquement réduits.
Dans le cadre d'une série de réformes promises, Sébastien Lecornu, le Premier ministre français, a annoncé la suppression de 24 chauffeurs avec véhicule et 24 officiers de sécurité dédiés aux anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur. Cette décision s'inscrit dans sa volonté de mettre fin aux avantages à vie qui avaient été l'apanage de ces fonctions élevées.
En effet, une analyse de sécurité a révélé qu'une minorité d'anciens ministres nécessitait encore une protection policière, alors que la majorité d’entre eux verra cette protection supprimée. « Il n'est plus acceptable que des anciens dirigeants continuent de bénéficier de privilèges indéfinis », a affirmé Lecornu, justifiant sa position par le besoin de montrer un exemple à la population française, qui s'attend à des efforts de la part de ses dirigeants.
Vers une protection temporaire
À compter de 2026, la protection policière pour les anciens Premiers ministres et ministres de l’Intérieur sera désormais attribuée pour une période limitée, réévaluée en fonction des risques réels, selon Laurent Nuñez. Cette stratégie vise à rétablir une certaine équité et à moderniser les pratiques gouvernementales. « On ne peut pas demander instantanément des sacrifices au peuple si ceux qui ont dirigé le pays continuent de vivre dans l'opulence », a ajouté Lecornu sur X.
Experts et analystes politiques saluent cette réforme, la qualifiant de signe d’un changement nécessaire dans la culture politique française. Des voix comme celle du politologue Jean-Pascal Delamontagne estiment que cette mesure pourrait également encourager un débat plus large sur les privilèges accordés aux élus dans d'autres sphères.
C'est ainsi qu'une nouvelle dynamique commence à émerger au sein des plus hautes sphères du gouvernement français, alliant sécurité, responsabilité et équité.







