Nicolas Sarkozy, ancien président français, s'apprête à sortir un ouvrage intitulé Le Journal d'un prisonnier, où il retrace les 20 jours qu'il a passés derrière les barreaux. Ce livre, dont la publication est prévue le 10 décembre, contient une anecdote méconnue sur ses interactions avec Emmanuel Macron.
Lors d'un rendez-vous le 17 octobre, quelques jours avant son emprisonnement, Macron, inquiet pour la sécurité de Sarkozy en milieu carcéral, lui aurait proposé un traitement de faveur pour éviter son incarcération à la prison de la Santé. Sarkozy relate cette rencontre d’un ton sérieux en affirmant avoir catégoriquement rejeté cette offre.
Selon ses dires, il a préféré se conformer strictement aux décisions judiciaires plutôt que d'accepter une telle faveur, craignant que cela ne soulève des controverses. Cette décision, selon des experts en droit pénal, pourrait témoigner de sa volonté d'honorer le processus judiciaire et de ne pas apparaître comme bénéficiant d'un statut privilégié. Le quotidien Le Monde souligne à ce sujet l'importance du message que Sarkozy souhaite véhiculer : respecter la loi, même dans des moments difficiles.
Macron, inquiet pour sa sécurité, aurait également demandé au ministre de l’Intérieur d'évaluer le dispositif de protection de l'ex-président. Suite à cette évaluation, des policiers du service de protection des hautes personnalités ont été affectés à proximité de la cellulle de Sarkozy pour assurer sa sécurité 24 heures sur 24. Cette mesure, rapportée par BFMTV, semble directement liée aux préoccupations exprimées par le chef de l’État.
En somme, Nicolas Sarkozy souhaite par ce livre non seulement raconter son expérience, mais également partager son point de vue sur le traitement réservé aux personnalités politiques en situation d'emprisonnement. Cette réflexion pourrait alimenter le débat sur l'égalité devant la loi en France et sur la manière dont les figures publiques sont traitées par le système judiciaire.







