La cuisine est souvent perçue comme une simple nécessité alimentaire, mais pour la psychothérapeute Isabelle Filliozat, il s’agit d’une véritable aventure introspective. Dans son ouvrage Bien dans sa cuisine, elle nous invite à explorer le lien entre la cuisine et nos émotions.
Un espace de transmission et de créativité
La cuisine n'est pas qu'un lieu où l'on prépare des repas ; c'est un espace riche en significations. Elle représente un lieu de transmission familiale où les enfants apprennent en observant leurs parents ou grands-parents. Des gestes comme préparer un bœuf bourguignon « façon mamie » ne sont pas seulement des actes culinaires, mais une manière de se connecter à son héritage culturel. De plus, la cuisine offre une occasion unique pour exprimer sa créativité, en revisitant des recettes traditionnelles avec une touche personnelle.
La méditation active à travers la cuisine
Pour Isabelle Filliozat, cuisiner peut également être une forme de méditation active. Plutôt que de se concentrer sur l'absence de pensée, l'idée est de se focaliser sur les sensations et les émotions que la cuisine suscite. Par exemple, ressentir la texture d’une pomme sous ses mains peut transformer l’acte de cuisiner en une expérience enrichissante et consciente. En intégrant cette approche, chaque plat préparé devient une opportunité de se recentrer et de vivre pleinement l’instant présent.
Transformer la cuisine en plaisir partagé
Reconnaissant que le quotidien peut rendre la cuisine monotone, Isabelle propose d’y remédier en partageant cette tâche. Que ce soit avec un partenaire ou lors de dîners entre amis, la collaboration peut alléger le fardeau et enrichir l'expérience. Des solutions comme s'offrir des repas préparés de temps à autre peuvent également apporter une bouffée d'air frais. En fin de compte, l'objectif est de rendre la cuisine non seulement une nécessité, mais une source de joie et de connexion.







