Ce mardi 16 décembre 2025, Dominique Chaperon, militant du Réseau éducation sans frontières (RESF), s'est présenté devant le tribunal de police du Mans après avoir laissé son véhicule devant la préfecture lors d'une manifestation antigouvernementale le 22 mars dernier. L'audience, prévue pour ce jour-là, a été reportée au 31 mars 2026 en raison d'un problème de santé de son avocate, Me Leslie Perez.
Cette affaire a suscité un rassemblement de soutien et des discussions passionnées dans les médias et au sein des communautés locales. De nombreux participants expriment des inquiétudes quant à la criminalisation des actions militantes, des préoccupations qui résonnent au sein de la société française. Selon des experts en droits de l'homme, cette situation met en lumière des tensions plus larges autour de la liberté de manifestation et des droits de l'homme dans le pays.
Des personnes présentes lors de la manifestation évoquent des expériences personnelles marquées par des discriminations et des violences policières. « On a souvent l'impression que le droit de manifester est de plus en plus restreint en France », déclare un membre d'une association de soutien aux migrants. Des articles récents de Le Monde et France Info ont également abordé cette question, mettant en lumière la nécessité d'une réforme des lois sur la manifestation.
Le RESF, qui milite pour les droits des enfants étrangers et leur accès à l'éducation, souligne que de tels procès peuvent dissuader les militants, sapant le fondement de la lutte pour les droits sociaux et humains. Cette affaire pourrait être le signal d'un changement dans le climat social en France, appelant à un débat plus large sur le droit de se rassembler et d'exprimer des désaccords.
Alors que le tribunal se prépare à aborder cette affaire au printemps prochain, les yeux des défenseurs des droits humains resteront rivés sur les décisions judiciaires, qui auront un impact sur l'avenir de la liberté d'expression dans le pays.







