Avec 14 millions de séjours annuels, le phénomène du city-break s’affirme comme un acteur clé du tourisme en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Selon une étude réalisée par easyHotel et l’institut Norstat, ces courts séjours représentent presque 40% des escapades dans la région, portant un regard neuf sur les habitudes de voyage des touristes.
Partir pour un week-end, s'évader à la dernière minute, ou choisir de vivre quelques jours d'expériences plutôt qu’un long voyage prévu de longue date, le city-break semble avoir trouvé sa place dans le cœur des voyageurs. Loin d’être une simple tendance passagère, cette pratique s’ancre dans un besoin croissant de voyages courts, fréquents et flexibles, comme le souligne La Provence.
Environ 38% des participants à l'étude ont déclaré avoir effectué au moins deux escapades urbaines durant les deux dernières années, tandis que 13% en ont réalisé quatre ou davantage. Ce changement dans les comportements de voyage reflète une quête d'évasion rapide et accessible, souvent motivée par la recherche d'un cadre différent pour se ressourcer.
Des experts du secteur, comme ceux de l’Observatoire du Tourisme, affirment que cette tendance redynamise les territoires, apportant une vitalité nouvelle aux petites villes et villages, souvent mis de côté par le tourisme de masse. Ces courtes visites permettent également une meilleure répartition des flux touristiques, atténuant la pression sur les sites les plus prisés, une évolution confirmée par de nombreux acteurs du tourisme local.
En somme, le city-break ne se limite pas à un simple changement de destination, mais s'inscrit dans une nouvelle manière de vivre le voyage : une pratique qui marie l’instantanéité à la découverte, et qui, paradoxalement, pourrait bien redéfinir l'avenir du tourisme en Provence.







