Le 23 décembre, un tribunal d'Agen a jugé trois personnes pour leur implication dans un trafic de cannabis qui avait cours depuis six mois. L'un des prévenus, un homme de 26 ans, a été conduit à l'audience menotté, accompagné d'un interprète. Sa compagne de 47 ans et un homme de 31 ans de la région ont également été appelés à témoigner.
Les investigations policières ont été déclenchées suite à des informations indiquant qu'un couple servait de point de contact pour la revente de cannabis dans leur quartier, situé rue de la Masse, à proximité d'un point de deal notoire. En surveillant les lieux et en interceptant les communications des suspects, les policiers ont pu rassembler des preuves concrètes de cette « revente de proximité ». Les autorités ont alors pris des mesures décisives pour stopper cette activité illégale, relayée par le journal Sud Ouest.
Dans leur défense, représentés par des avocats spécialisés, les prévenus ont reconnu leur dépendance à la drogue, tous ayant des casiers judiciaires vierges. Le tribunal a décidé de les condamner à six mois de prison avec sursis, dont quatre mois ferme. Cette décision s’inscrit dans un cadre plus vaste, où les experts soulignent l’importance d’adopter une approche équilibrée entre répression et prévention en matière de drogues. Selon le sociologue Jean-François Éloi, « la lutte contre le trafic passe par une meilleure éducation et des programmes de réhabilitation ». Ces arrestations mettent également en lumière la nécessité de s'attaquer aux racines du problème et de soutenir les consommateurs dans leur parcours de guérison.
Alors que les services de police intensifient leurs efforts pour endiguer le trafic de drogues, les incidents comme celui-ci révèlent les complexités des réseaux de vente qui s'infiltrent souvent dans nos communautés. Le défi demeure pour les autorités de démanteler ces réseaux tout en respectant les droits des individus impliqués.







