Samedi soir, à Lyon, des projections lumineuses audacieuses ont captivé l'attention du public pendant la Fête des Lumières, affichant des messages tels que « La police blesse et tue » et « Non à l'État policier ». Ces messages, visibles sur la façade du musée des beaux-arts, coincidaient avec un afflux massif de visiteurs, estimé à près de deux millions durant cet événement emblématique de la ville.
Cette célébration, qui dure depuis quarante ans, incarne une tradition religieuse familiale autour de la Vierge Marie, mais elle est devenue également un terrain fertile pour des créations artistiques contemporaines. Cependant, les projections politiques ont suscité une vive réaction des autorités, qui appellent à l'identification des auteurs. Selon des représentants municipaux, ces interventions ne sont pas acceptables, surtout lors d'un événement festif tel que celui-ci.
Les messages projetés ont été largement relayés sur les réseaux sociaux, intensifiant le débat sur la violence policière en France. Des citoyens et experts ont exprimé leur avis sur la situation, et nombre d'entre eux affirment que ces manifestations sont un symptôme de l'insatisfaction croissante vis-à-vis des forces de l'ordre. La Provence évoque des perceptions variées autour de ces messages, certains estimant qu'ils n'ont pas leur place dans une fête, tandis que d'autres soutiennent qu'ils touchent à des problématiques sociales fondamentales.
Alors que la police intensifie ses efforts pour retrouver les responsables, le débat sur la liberté d'expression et la responsabilité des artistes en période de tension sociale continue de se poser. Les lyonnais, encore sous le choc de ces projections inattendues, s'interrogent sur le rôle d'un événement traditionnel face aux questions de société pressantes.







