La Fête des Lumières de Lyon a pris une tournure inattendue le samedi 6 décembre, lorsque des messages politiques ont été projetés sur la façade du musée des Beaux-Arts. Cette action, revendiquée par le mouvement Les Soulèvements de la Terre, visait à dénoncer les violences policières et à critiquer l'État policier.
Alors qu'un public nombreux admirait les installations lumineuses, des slogans tels que "La police blesse et tue" et "Non à l'État policier" ont été projetés, provoquant un choc au cœur de l'événement festif. Le ministère de l'Intérieur et plusieurs élus locaux ont condamné cette intrusion, qualifiant l'action de provocatrice. A ce sujet, une personnalité politique a déclaré à Franceinfo : "La Fête des Lumières est un moment de rassemblement, et ces messages ne font que diviser."
Cette dynamique met en lumière un malaise grandissant autour de la question de la violence policière en France. Selon une enquête récente de Le Monde, les tensions entre citoyens et forces de l'ordre se sont accrues, notamment lors des manifestations. Des voix s'élèvent pour appeler à un débat national sur ces sujets. Pour l'historien Jean-Pierre Dubois, spécialiste des actions collectives, "Le choix de cette date symbolique n'est pas anodin. Il témoigne d'un ras-le-bol qui pourrait se traduire par d'autres formes de protestation dans les mois à venir."
À l'approche des élections, ces événements offrent un aperçu des préoccupations croissantes concernant la sécurité et les droits des citoyens. Des événements similaires pourraient risquer de se multiplier alors que le climat politique continue d'évoluer. Ce contraste frappant entre la fête et le message politique soulève des questions essentielles sur le rôle de l'art et de la lumière dans les luttes sociales contemporaines.







