Le 23 décembre dernier, un avion libyen s'est tragiquement écrasé en Turquie, entraînant la mort de l'ensemble des passagers, y compris deux Français, membres de l'équipage. L'annonce a été faite par le ministère des Affaires étrangères, révélant l'accident survenu peu après le décollage de l'aéroport d'Ankara.
Parmi les victimes se trouvait le général Mohammed Ali Ahmed Al-Haddad, chef d'état-major des forces armées libyennes. Le Premier ministre libyen, Abdelhamid Dbeibah, a confirmé la perte tragique de ce haut responsable militaire, soulignant le choc que ce drame a provoqué au sein de la communauté libyenne.
Le vol, qui avait pour destination Tripoli, a émis une demande d'atterrissage d'urgence peu après le décollage, signalant des problèmes techniques. Malheureusement, le contact avec l'appareil a été perdu avant tout atterrissage. Le ministre turc de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a indiqué qu'une enquête a été lancée pour comprendre les circonstances de l'accident, avec la découverte de la boîte noire de l'avion dès le lendemain du crash.
Pour des raisons de neutralité, l'analyse de la boîte noire sera réalisée dans un pays tiers, comme l’ont confirmé les autorités turques. Selon des experts en aviation, cet accident soulève des questions préoccupantes sur la sécurité des vols dans la région, et des investigations approfondies seront nécessaires pour éclaircir les causes de cette tragédie.
La perte de ces deux Français, dont l'identité n'a pas encore été révélée, rappelle les dangers persistants des voyages aériens dans certaines zones aujourd'hui, particulièrement en ce qui concerne les appareils tout juste remis en service. Des voix s'élèvent également pour exiger des liaisons aériennes plus sûres, alors que la communauté internationale suit de près l'évolution de cette enquête.







