Lors du dernier conseil municipal de l'année, qui s'est tenu le 11 décembre 2025, Moissac a pris des décisions marquantes visant à renforcer son engagement envers l'environnement. Les élus ont débattu d’une série de 32 délibérations affectant des thématiques variées, allant de l'aménagement urbain à la santé publique, en passant par le développement durable.

Un pôle de soins mutualiste pour 2027

Un des points phares de cette réunion a été l'approbation d'une garantie d'emprunt de 500 000 euros, destinée à financer la Mutualité Française. Ce projet prévoit la création d’un centre de soins dans l’ancien hôtel des Récollets, prévu pour ouvrir en 2027. Ce pôle de santé offrira une variété de services incluant l'optique, l'audioprothèse, les soins dentaires, ainsi qu'un service d’accompagnement à domicile. Cet effort a été salué par l'ensemble des membres du conseil, particulièrement en pleine crise de l'offre médicale locale, comme souligné par le quotidien régional Le Midi Libre.

Permis de végétaliser : les habitants en action

Une autre avancée notoire est l'introduction d'un "permis de végétaliser". Ce dispositif permettra aux résidents des rues Caillavet, des Prêtres et Gambetta de transformer des portions de trottoir en espaces végétalisés. La municipalité s'engage à financer les travaux d'aménagement, tandis que les riverains devront veiller à l'entretien des plantes, sans recourir à des produits chimiques. Cette initiative s’inscrit dans un vaste effort de lutte contre l'artificialisation des sols et d'adaptation aux vagues de chaleur, en écho avec les recommandations de l'Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l'Énergie (ADEME).

Un plan quinquennal pour l'île de Beaucaire

Un autre projet majeur est le lancement d'un plan de gestion pour l'île de Beaucaire, qui va s'étendre sur une décennie, de 2026 à 2036. Ce site naturel, prisé pour sa biodiversité, fera l'objet d'une attention particulière avec le recrutement d'experts par le biais d'une consultation publique. L’objectif est de garantir sa préservation tout en le rendant accessible au public, dans le respect de son écosystème, comme l'atteste le rapport d'Hommes et Nature, une organisation à but non lucratif.

Une fréquentation en hausse à l'ancien Carmel

Le Centre international d’accueil et de séjour de l’ancien Carmel a également constaté une augmentation de sa fréquentation, grâce à l’afflux continu de pèlerins. Cette dynamique est perçue comme un véritable coup de pouce pour l'économie locale, soutenant les commerces et l’hébergement, comme en atteste un article de France 3.

Ce dernier conseil municipal marque ainsi une rupture avec les pratiques passées, en affirmant une volonté forte de la part des élus de renforcer l'offre de soins, améliorer le cadre de vie et préserver les espaces naturels dans le cadre d'un développement touristique réfléchi. Ces chantiers contribuent à poser les bases d’une ville plus durable pour 2026 et au-delà.