L'écologiste David Belliard a exprimé, mercredi, son soutien à la formation d'une union des forces de gauche (hors LFI) pour les prochaines élections municipales à Paris. Ce rassemblement historique serait centré sur le candidat du Parti socialiste, Emmanuel Grégoire, et pourrait changer le paysage politique de la capitale.
« À partir de 9H00 ce matin, je lance un appel à tous les écologistes parisiens pour qu'ils votent en faveur de cet accord qui vise à créer une liste commune », a déclaré Belliard sur franceinfo. Cet effort représente une première, avec socialistes et écologistes unis dès le premier tour des élections.
L'accord, qui inclut également le retrait du candidat communiste Ian Brossat, doit être soumis aux votes des membres de ces trois partis, y compris le millier d'adhérents écologistes. « Ce soir, nous aurons des réponses qui pourraient bien bousculer les dynamiques de cette élection », a-t-il ajouté, soulignant l'importance de cette initiative.
Un récent sondage Ipsos a révélé qu'une alliance de gauche derrière Emmanuel Grégoire pourrait rassembler jusqu'à 32% des voix, surpassant la droite menée par Rachida Dati, qui obtenirait 27%. Cette dynamique pourrait redéfinir l'échiquier politique alors que les partis cherchent à se maintenir face à une droite qu'il considère de plus en plus populiste et agressive.
Interrogé sur la possibilité d'une coalition avec LFI au second tour, Belliard a affirmé sa volonté de ''candidature unique à gauche''. Il a souligné que cette élection revêt des enjeux cruciaux pour Paris, créant ainsi une nécessité pour la gauche de s'unir et de se faire entendre.
Initialement prévue pour octobre, cette alliance pourrait également impliquer d'autres mouvements comme Place publique et Génération.s, après plusieurs mois de négociations. Les discussions se sont heurtées à des questions concernant la représentation équitable des écologistes au sein du Conseil de Paris, notamment dans un contexte de changement du mode de scrutin.
« L'accord proposé prévoit une gouvernance partagée qui vise à mettre fin à la domination d'un seul parti », a conclu Belliard, mettant l'accent sur la nécessité d'unir les forces pour construire un avenir commun.







