Hassen Hammou, un visage notable du mouvement écologiste marseillais, a été condamné à 15 mois de prison avec sursis pour corruption de mineur. Ses actes, jugés inacceptables, ont été qualifiés d’« incitation d’un mineur par un majeur à commettre un acte de nature sexuelle » via des moyens électroniques.
La décision du tribunal correctionnel de Marseille fait suite à des échanges illicites avec un adolescent de 16 ans sur un forum controversé, Coco, désormais interdit. Ce développement a suscité une onde de choc non seulement parmi ses pairs mais aussi au sein du Parti des Écologistes, qui a annoncé que Hammou n'avait plus sa place au sein de la formation politique. En conséquence, il avait déjà été suspendu dès le mois d'octobre, marquant un tournant amer pour sa carrière politique en pleine préparation des élections municipales de 2026.
Suite à sa condamnation, il a également été inscrit au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles (FIJAIS), ce qui aura des répercussions sur sa capacité à travailler avec des mineurs, un interdit de trois ans qui soulève des préoccupations concernant la sécurité des jeunes en ligne. L’avocat de la victime, Me Cyril Ammar, a salué le jugement comme étant « courageux » et a affirmé que les preuves présentées démontraient clairement le comportement inapproprié de Hammou.
En réponse à la décision de justice, Hammou a persisté à clamer son innocence sur les réseaux sociaux, arguant que ses accusations reposaient sur un dossier vide. Ce n'est pas la première fois qu'il fait appel à la justice pour se défendre, ayant affirmé être victime d'extorsion. Son avocat, Me Alban Richeboeuf, a exprimé sa détermination à contester cette décision devant la cour d'appel d'Aix-en-Provence.
Les inquiétudes soulevées par cette affaire renforcent l'importance d’une vigilance accrue concernant la protection des jeunes sur les plateformes de communication, dans un contexte où des cas similaires continuent à faire surface, montrant ainsi la nécessité d'une réglementation plus stricte pour empêcher de tels incidents. Cette situation interpelle également les acteurs politiques sur leur responsabilité de protéger les plus vulnérables.







