Placé sous les verrous après avoir avoué avoir commis des meurtres, des viols et des agressions, Mickaël M. est désormais lié à cinq victimes, dont son ex-compagne, découverte sans vie en 2020. L'homme, surnommé « l’étrangleur des squats », est entré dans le viseur des autorités après des aveux accablants concernant des attaques sur trois femmes à Lyon entre 2023 et 2021.
Ce sinistre personnage, aujourd'hui détenu, a été soupçonné d'être à l'origine de la mort de Valérie C., sa compagne de l'époque, dont le corps a été retrouvé dans son appartement après un incendie ayant initialement été qualifié d'accidentel. Selon Le Figaro, il a avoué avoir mis fin à ses jours, mais ses déclarations ambivalentes soulèvent des questions sur les véritables circonstances de sa mort.
Mickaël M. a reconnu avoir été en couple avec Valérie C. pendant un an et demi, une période durant laquelle elle a lutté contre l'addiction à l'alcool et aux médicaments. Après sa disparition mystérieuse, il a maintenu une attitude nonchalante, affirmant avoir été en soirée pendant l'incendie. Pourtant, des proches de la victime ont rapporté qu'il avait parfois laissé entendre qu'il était impliqué dans sa mort.
Les enquêteurs s’inquiètent des minimums victimes potentielles et évoquent des antécédents violents. En effet, en 2021, Mickaël M. a été condamné pour avoir agressé un jeune homme autiste à Lyon, une affaire qui avait suscité l'indignation des associations de défense des droits des personnes handicapées. « L'étrangleur des squats » a depuis avoué avoir tué Alicia, Julie et Océane, trois femmes, dont les récits tragiques corroborent ses actes horribles.
Depuis ses arrestations, le parcours de Mickaël M. a mis en lumière l’errance de nombreux individus souvent oubliés, parmi lesquels des « filles de la rue » aux vies tumultueuses. Les autorités, alarmées, craignent que la liste de ses victimes ne soit que la partie émergée de l'iceberg. Le procureur de Lyon a déclaré : « Nous savons tous que ce type de profil peut avoir des conséquences catastrophiques, ne serait-ce qu'en termes de victimes », laissant présager des révélations à venir.
Face à ces révélations, la société civile s'interroge sur la manière dont les services de police et les institutions judiciaires gèrent ces cas. La vigilance est donc de mise à Lyon, où l'ombre d'un tueur en série plane, incitant les autorités à intensifier leur mission de protection des plus vulnérables. Mickaël M. pourrait encourir la réclusion criminelle à perpétuité, une peine qui semble proportionnelle à l'horreur de ses actes.







