Récemment, un président d'un pays africain a cru à un coup d'État présumé en France, déclenchant une inquiétude suffisante pour le conduire à contacter Emmanuel Macron. Cette situation a éclaté le 14 décembre, provoquée par une vidéo trompeuse diffusée sur Facebook, créant une panique non seulement au sein des institutions françaises mais également à l'étranger. Macron a partagé cette anecdote lors d’un échange dans le cadre de la campagne présidentielle, pour mettre en avant les dangers associés à la désinformation numérique.
Dans son message adressé à Macron, son homologue s'est montré préoccupé : "Cher président, qu’est-ce qui se passe chez vous ? Je suis très inquiet," a-t-il écrit après avoir visionné un faux reportage prétendument en direct. Cette vidéo, conçue à l'aide de l'intelligence artificielle, mettait en avant une soi-disant journaliste de "Live 24", un média totalement fictif, dans un décor alarmant d'hélicoptères militaires et d'une foule devant l'Élysée. Le récit, dramatique, affirmait qu’un colonel avait pris le pouvoir par la force et que la chute de Macron était imminente.
Emmanuel Macron a souligné que tout était totalement fabriqué, bien que la vidéo ait réussi à atteindre une portée impressionnante de près de douze millions de vues au moment où il en a été informé. Malgré les efforts de l’équipe présidentielle pour demander le retrait de ce contenu auprès de Meta, la maison mère de Facebook, la vidéo est restée en ligne. Macron a fait appel à la plateforme Pharos, dédiée à la gestion des contenus illicites, sans succès. Facebook a jugé que cette vidéo ne violait pas ses conditions d'utilisation, ignorant ainsi l'impact désastreux qu'elle pourrait avoir.
Ce cas souligne l'urgente nécessité d'un cadre plus rigoureux autour des réseaux sociaux. Emmanuel Macron a noté que cette fausse information pouvait créer un trouble réel et déstabiliser les institutions, non seulement en France mais aussi à l'international. Experts et analystes s'accordent à dire que les dangers sont grandissants, et que des mesures doivent être prises pour contrer ce phénomène. Selon un rapport du Centre pour la lutte contre la désinformation, ce genre de contenu est de plus en plus courant, et les gouvernements doivent trouver des solutions pour protéger la vérité dans le paysage numérique actuel.







