À l'approche des fêtes de fin d'année, la Sécurité routière en France se félicite d'une avancée majeure dans la lutte contre la vitesse excessive. Dès le 29 décembre, les conducteurs pris à excéder la limite de plus de 50 km/h verront leur comportement sanctionné plus sévèrement. Cette nouvelle législation qualifie ces infractions de délit, ouvrant la voie à des peines de trois mois d'emprisonnement et des amendes pouvant atteindre 3.750 euros.
La ministre déléguée auprès du ministre de l'Intérieur, Marie-Pierre Vedrenne, a décrit cette mesure comme un message fort à l'adresse des automobilistes : « La violence routière n'est plus tolérée », a-t-elle déclaré. En effet, l’année précédente, la France a enregistré plus de 63.000 grands excès de vitesse, un chiffre en augmentation de 69 % par rapport à 2017, ce qui témoigne d'une tendance inquiétante.
Au-delà des sanctions pécuniaires, les contrevenants risquent également la confiscation de leur véhicule et une suspension de permis allant jusqu'à trois ans. De plus, ils pourraient être contraints de suivre un stage de sensibilisation à la sécurité routière. En intégrant ces nouvelles dispositions dans la loi du 9 juillet 2025, le gouvernement vise à aligner les sanctions sur la gravité croissante de ces actes.
Les experts estiment que ces mesures pourraient avoir un impact dissuasif. Selon l'Association Prévention Routière, la vitesse est souvent un facteur déclencheur des accidents, « réduisant le temps de réaction et augmentant les distances de freinage », exposant ainsi les conducteurs et les piétons à des dangers accrus.
Alors que les efforts de sensibilisation se multiplient, notamment à l'approche des fêtes, l'intégration de ces nouvelles sanctions pourrait contribuer à une réduction significative des comportements irresponsables sur les routes françaises. Des rapports récents montrent que des campagnes de prévention peuvent également jouer un rôle clé dans la transformation des mentalités en matière de sécurité routière. La voie est tracée pour une route plus sûre, alors que la France se dirige vers une arrivée imminente de ces nouvelles mesures.







