Le jeudi 11 décembre, des plongeurs de la Société nautique de la Corniche (SNC) ont mené une opération de récupération qui a suscité l'intérêt des passants. En à peine trois quarts d'heure, ils ont extrait 18 trottinettes des eaux troubles du Vieux-Port de Marseille. Ces véhicules, immergés depuis 2019, témoignent d'une pratique souvent négligée : l'abandon des trottinettes électriques dans les espaces urbains.
Au total, plus de 1 500 deux-roues (vélos et trottinettes) ont été remontés depuis le début de cette initiative. « Nous atteignons déjà 242 trottinettes en 2025 », s'est exprimé Roland Guillier, trésorier de la SNC, lors de cette récente opération. Ces chiffres, bien que surprenants, illustrent la nécessité d'une meilleure gestion des infrastructures publiques et des solutions de mobilité.
Les répercussions environnementales de ces abandons sont importantes, notamment en matière de pollution aquatique. Selon une étude de l’association FNE (France Nature Environnement), l'accumulation de déchets dans les écosystèmes marins est un problème croissant. Des experts appellent donc à des mesures plus strictes pour réguler l'usage des trottinettes.
Les autorités locales doivent prendre en compte ces défis et envisager des stratégies pour sensibiliser davantage les utilisateurs sur la nécessité de maintenir les espaces publics propres. En outre, des initiatives telles que le nettoyage régulier des ports pourraient devenir essentielles pour préserver l'environnement marin.
Cette situation soulève également des interrogations quant à la durabilité des systèmes de partage de mobilité. Alors que les trottinettes continuent de gagner en popularité, il est crucial de garantir que leur usage ne se traduise pas par un impact négatif pour les villes.







