En pleine période festive, une caserne de pompiers à Hyères a été le théâtre d'un vol inacceptable, provoquant l'indignation des habitants. Dans la nuit du 29 décembre, les sapeurs-pompiers ont découvert que leur coffre-fort, contenant l'argent récolté grâce à la vente de calendriers, avait été fracturé, entraînant la disparition de 140 000 euros, un montant crucial pour des familles en difficulté.
Les commentaires de la communauté sont accablants. “C’est désolant,” confie un riverain. “Nous savons qu'il y a eu plusieurs cambriolages dans le quartier, mais visser un lieu aussi respectable, c’est insensé.” Une autre habitante exprime son mécontentement : “C'est incompréhensible. Mes parents m'ont toujours appris à soutenir les pompiers. Comment peut-on être aussi malveillant ?”
Des conséquences lourdes pour les familles
Les ramifications de cet acte criminel ne s'arrêtent pas à l'aspect financier. Franck Hamoneau, de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France, met en lumière l'impact néfaste de ce vol : “Nos orphelins de sapeurs-pompiers, déjà éprouvés par la perte d'un parent, risquent de se retrouver privés de cadeaux qu'ils espéraient.” Le maire d'Hyères, Jean-Pierre Giran, a promis un soutien rapide et efficace : “La ville se mobilisera pour aider nos pompiers. C'est un coup dur et nous prenons cette affaire très au sérieux.”
Charmées par le dévouement de leurs pompiers, les personnes interrogées ont exprimé leur étonnement face à la facilité avec laquelle l'argent a pu être volé. “Il y a toujours des gens autour de la caserne. Comment ont-ils pu savoir qu'il y avait de l'argent ici ?”, s'interroge Francis, un fidèle acheteur du calendrier.
En réponse à l'augmentation des actes de vandalisme, le commissariat local a intensifié sa vigilance. “Nous prenons ces incidents très au sérieux et avons lancé une enquête approfondie,” souligne un porte-parole de la police. La caserne n'avait jamais connu un tel incident auparavant, mais la peur d'une recrudescence de ce type d'acte plane sur la commune.
En somme, cet événement sordide soulève des questions non seulement sur la sécurité des lieux de services publics mais aussi sur l’état d'esprit d'une minorité envers ceux qui se dévouent pour la communauté.







