Budget 2026 : Bruno Retailleau oppose un niet ferme au PS sur les augmentations

Tensions persistantes autour du budget 2026, Retailleau dit non aux nouvelles dépenses.
Budget 2026 : Bruno Retailleau oppose un niet ferme au PS sur les augmentations
« Les socialistes demandent pour le budget de l’État dix milliards de dépenses supplémentaires et autant d’impôts. C’est non », prévient Bruno Retailleau © Crédit photo : ALAIN JOCARD / AFP

Bruno Retailleau, leader des Républicains (LR), a catégoriquement rejeté la proposition du parti socialiste (PS) visant à augmenter de dix milliards d'euros les recettes et les dépenses pour le budget de l'État en 2026. Selon Retailleau, une telle démarche serait nuisible pour le pays. Il a souligné sur TF1 que l'augmentation d'impôts et de dépenses n'était pas une option acceptable, appelant plutôt à une réduction des charges fiscales et des coûts publics.

Le chef de LR a précisé : « Les socialistes demandent pour le budget dix milliards de dépenses supplémentaires, ainsi que d'impôts. C’est inacceptable. Notre position est claire : nous voulons moins d’impôts et surtout moins de dépenses publiques. » Cette déclaration marque une rupture nette entre les deux partis, dans un climat politique déjà tendu.

Le PS, de son côté, a conditionné une éventuelle abstention lors du vote en faveur d'un objectif de dix milliards d'euros de recettes supplémentaires, concernant les services publics, l'écologie et les associations, cela en cours afin de retirer certaines coupes budgétaires. Une commission mixte paritaire (CMP) se réunira ce vendredi avec l'objectif de trouver une formule acceptable pour les deux parties. Cependant, les opinions divergentes entre le Sénat, dominé par la droite, et l'Assemblée nationale compliquent cette tâche.

En effet, le Sénat a considérablement remanié le projet de budget initial, réduisant les recettes de près de huit milliards d'euros, notamment en supprimant certaines surtaxes sur les entreprises. Pour Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, la possibilité d'un accord lors de la CMP demeure, mais elle est consciente des divergences d'opinions qui subsistent entre les deux chambres.

Des membres du gouvernement, comme le président de l’UDI Hervé Marseille, ont même exprimé leur souhait que le Premier ministre utilise l'article 49.3 de la Constitution pour faire passer le budget sans vote, malgré l’opposition de Braun-Pivet à cette méthode. Sud Ouest rapporte que la tension politique pourrait persister, influant sur l'avenir du budget et sur les débats parlementaires à venir.

Lire aussi

La colère des agriculteurs : une journée de mobilisation à Agen qui interroge
À Agen, les agriculteurs se mobilisent pour dénoncer une situation financière alarmante. Des personnalités politiques les soutiennent.
20h54
La bataille budgétaire : un gouvernement sur la sellette
Le Sénat critique le gouvernement pour l'impasse budgétaire, soulignant les tensions politiques croissantes et l'absence de compromise.
17h40
Le lien indéfectible entre Nicolas Sarkozy et les Français : un soutien émotionnel inattendu
Nicolas Sarkozy bénéficie d'un soutien massif des Français, symbolisant un lien émotionnel profond au-delà du politique.
15h07
Favoritisme : le maire de Fréjus sous le feu des projecteurs judiciaires
David Rachline, maire de Fréjus, sera jugé pour favoritisme. Des marchés publics en question.
14h06
Budget 2026 : une impasse politique qui pousse le gouvernement à agir
Alors que l'accord sur le budget 2026 échoue, le gouvernement envisage de déposer une loi spéciale pour maintenir le bon fonctionnement de l'État.
11h19
Xavier Piechaczyk : le nouveau visage de la RATP au cœur de la modernisation
Xavier Piechaczyk nommé à la tête de la RATP. Quels défis l'attendent pour moderniser ce réseau historique ?
08h27