Le 27 novembre, le musée du Louvre a été frappé par une inondation d'eau sale qui a gravement impacté la bibliothèque des Antiquités égyptiennes. Cet incident a causé des dommages à plus de 400 documents et ouvrages précieux, laissant des experts craindre l'irréversibilité de certains d'entre eux.
Selon des rapports du média spécialisé La Tribune de l'Art, cette fuite proviendrait de tuyaux déjà identifiés comme défaillants par le personnel du musée. La situation devient d'autant plus alarmante après qu'une période déjà difficile pour le musée a été marquée par un cambriolage en octobre et la nécessité de sécuriser certaines zones de l'édifice.
Les dégâts constatés incluent des livres détrempés et des tapisseries imprégnées d'eau. Un rapport du Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) souligne qu'un tableau électrique, situé un étage en dessous, aurait pu entraîner un accident beaucoup plus grave si l'inondation avait été plus sévère.
Cette situation a poussé le département du Louvre à renouveler ses demandes d'investissement pour la préservation de ses archives, des demandes qui ont souvent été ignorées. Des experts alertent sur la vétusté des infrastructures, soulignant qu'une telle tragédie aurait pu être évitée avec des investissements préventifs. Philippe Waller, expert en conservation, ajoute que "la protection du patrimoine culturel devrait être une priorité, non seulement pour le Louvre mais pour tous les musées".
Les retours des institutions culturelles et des experts suggèrent qu'une refonte des protocoles de maintenance est impérative afin de prévenir de futurs incidents. En attendant, les équipes du Louvre travaillent d'arrache-pied pour sauver ce qui peut l'être, alors que la communauté internationale se mobilise pour soutenir l'institution dans ces temps difficiles.







