Vincent Cerutti, figure bien connue de la radio française et ancien présentateur de l'émission "Danse avec les Stars", est actuellement jugé à Paris pour des faits d'agression sexuelle, survenus entre 2015 et 2016. Le procureur a requis, le 9 décembre, une peine de six mois de prison avec sursis, ainsi qu'une amende de 10 000 euros, mettant en lumière des comportements jugés profondément inappropriés.
Les faits reprochés à Cerutti incluent des morsures sur les fesses de Caroline Barel, une ex-collègue décrivant une ambiance de travail préoccupante et misogyne à Chérie FM. Selon la procureure, ces actes visent "une partie intime" de la plaignante et portent "une connotation sexuelle évidente". La victime, sous le choc, a évoqué des souvenirs douloureux et a expliqué comment elle avait été immobilisée au sol avant l'intervention d'un collègue.
En réponse aux accusations, Cerutti affirme que ces morsures faisaient partie d'un "jeu d'équipe" informel, appelant cela une forme de divertissement. Il a exprimé sa honte par rapport à ce comportement, mais conteste formellement toute intention de nuire à ses collègues. "Il s’agissait d’un humour déplacé sans intention de blesser", a-t-il déclaré devant le tribunal.
Cette affaire illustre des problématiques plus larges autour du harcèlement au travail, alimentant un débat intense sur la culture de l'impunité et la perception de l'agression sexuelle dans des milieux traditionnellement dominés par les hommes. Plusieurs experts en droit du travail et en psychologie sociale soulignent la nécessité d'une meilleure sensibilisation à ces questions, surtout dans le climat post-#MeToo qui a vu de nombreux cas de harcèlement révélés.
Le jugement est attendu le 4 février 2026, et beaucoup observent attentivement cette affaire, espérant qu'elle incitera à des discussions plus profondes sur le comportement au travail et les droits des victimes d'agression.







