À Altadena, au nord-est de Los Angeles, la vie de Ken Johnson a pris un tournant inattendu. Le 25 novembre, cet homme de 63 ans a découvert qu'un ours noir s'était installé dans le vide sanitaire de sa maison. Éprouvé par cette situation, il s'inquiète des dommages potentiels que l'animal pourrait causer à sa propriété.
« Cet ours est énorme, et c'est vraiment inquiétant », déclare Johnson, tout en relatant les bruits sourds et grondements provenant de sous son plancher. Plusieurs fois, il a vu l'ours fouiller dans les poubelles, un comportement qui ne fait qu'ajouter à son appréhension.
Les circonstances qui ont mené à cette cohabitation sont liées aux incendies dévastateurs qui ont frappé la Californie plus tôt cette année. De nombreux animaux sauvages, comme l'ours en question, ont été forcés de quitter leur habitat naturel, cherchant désespérément de nouveaux refuges. Selon des experts de la California Department of Fish and Wildlife, les ours cherchent souvent des endroits sécurisés pour se cacher, et les habitations humaines parfois représentent une solution.
Ce n'est pas la première fois qu'un ours fait irruption dans une maison d'Altadena. À la suite des récents incendies, plusieurs animaux ont été aperçus dans des logements abandonnés. Les autorités préviennent qu'il sera nécessaire de trouver des solutions pour éloigner ces animaux de manière sécurisée.
« Nous enverrons bientôt des experts pour évaluer la situation », a déclaré un porte-parole du département. En attendant, Johnson envisage des méthodes alternatives pour faire fuir son intrus à quatre pattes. Il prévoit d'attirer l'ours avec de la nourriture afin de sécuriser l'espace avec des barrières. « J'espère que cela fonctionnera », explique-t-il, conscient des risques que représente une telle cohabitation.
Alors que les incendies continuent d'affecter les habitats naturels de nombreux animaux en Californie, cette situation souligne l'impact humain sur la faune et la nécessité de trouver un équilibre. Selon les experts de l'environnement, ces incidents pourraient devenir plus fréquents si les conditions demeurent inchangées.







